Les mythes alimentaires rendent mon travail beaucoup plus difficile et il existe malheureusement beaucoup de désinformation nutritionnelle qui peut tromper les hommes même ceux qui sont déjà dans le milieu du fitness depuis un certain temps.
Aujourd’hui, vous êtes sur le point d’être éclairé par la science.
Voici cinq erreurs concernant l’alimentation que vous pouvez oublier pour de bon !
Mythe #1: Un apport élevé en protéines est nocif pour les reins
En 1983, les chercheurs ont d’abord découvert que manger beaucoup de protéines augmentait votre « taux de filtration glomérulaire, » ou GFR. Sachant que le GFR est la quantité de sang filtrée par vos reins en une minute. A partir de ce constat, de nombreux scientifiques ont tiré la conclusion qu’une filtration glomérulaire supérieure au taux normal mettrait vos reins en situation de stress.
Ce que la science montre :
Il y a près de 2 décennies, des chercheurs néerlandais ont constaté que si un repas riche en protéines fait augmenter le GFR, il n’y a pas d’effet néfaste sur la fonction globale du rein.
En fait, il n’y a aucune recherche publiée qui prouve que des quantités lourdes de protéines spécifiquement plus de 1,3 gramme par kilo de poids corporel et par jour endommageraient des reins qui sont en bonne santé.
Ce qu’il faut retenir :
En règle générale, il faut que vous mangiez entre votre poids du corps et 1.3 de votre poids du corps en grammes de protéines par jour.
Par exemple, si vous êtes un costaud de 90 kg et que vous voulez descendre à 80 kg, mangez 80 x 1.3 = 104 grammes de protéines par jour. De même, si vous êtes un maigre de 70 kg mais que vous voulez être un musclé de 80 kg, mangez 104 g de protéine.
Mythe #2: Les patates douces sont mieux pour vous que les pommes de terre blanches
Parce que la plupart des Américains mangent la version hautement transformée des pommes de terre blanches, comme les frites et les chips et à contrario, les patates douces, sont généralement consommées sous leur forme naturelle, et sont connues pour être riches en nutriments et ayant un indice glycémique plus faible que leurs sœurs blanches.
Ce que montre la science :
Les pommes de terre blanches et les patates douces présentent des différences nutritionnelles. Une n’est pas nécessairement meilleure que l’autre. Par exemple, les patates douces ont plus de fibres et de vitamine A, mais les pommes de terre blanches ont plus de sels minéraux essentiels, tels que le fer, le magnésium et le potassium.
Quant à l’indice glycémique, les patates douces sont plus basses sur l’échelle, mais les pommes de terre blanches cuites ne sont généralement pas consommées sans fromage, crème, ou beurre. Ces garnitures contiennent toutes des matières grasses, ce qui diminue l’index glycémique d’un repas.
Ce qu’il faut retenir :
La forme sous laquelle vous consommez la pomme de terre (cuite au four, frites, chips…) est plus importante que le type « blanche ou douce »
Mythe # 3: La viande rouge provoque le cancer
Dans une étude de 1986, des chercheurs japonais ont découvert un développement du cancer chez des rats nourris avec des « amines hétérocycliques » qui sont des composés générés à partir de viande cuite sous haute chaleur. Et depuis, des études sur de grandes populations suggérent un lien potentiel entre la viande et le cancer.
Ce que la science montre :
Aucune étude n’a jamais trouvé une relation de cause à effet direct entre la consommation de viande rouge et le cancer. En ce qui concerne les études de population, elles sont loin d’être concluantes. Elles reposent simplement sur de vastes enquêtes sur les habitudes alimentaires des gens et des afflictions de la santé, et ces chiffres sont de simples calculs qui montrent des tendances, et non des causes.
Ce qu’il faut retenir :
Les amateurs de viande préoccupés par les risques supposés de la viande grillée n’ont pas besoin d’éviter les hamburgers et les steaks; au contraire, ils doivent au pire couper les sections brûlées ou trop cuites de la viande avant de la manger.
Mythe #4: Le High-fructose corn syrup ou sirop de maïs (HFCS) est plus engraissant que le sucre ordinaire
Dans une étude de 1968, des rats nourris avec de grandes quantités de fructose ont développé des niveaux élevés de graisse dans leur sang. Puis, en 2002, des chercheurs de l’Université de Californie ont publié un document très médiatisé qui montrait l’augmentation de la consommation des Américains en fructose, y compris des HFCS, en parallèle avec le taux d’obésité qui montait en flèche.
Ce que la science montre :
Les deux HFCS et le saccharose mieux connu comme sucre de table, contenaient des quantités similaires de fructose. Par exemple, les deux types de HFCS les plus couramment utilisés sont HFCS-42 et HFC-55, et contiennent respectivement 42 et 55% de fructose. Le saccharose, presque identique chimiquement, contenait 50% de fructose.
La vérité est qu’il n’y a aucune preuve pour montrer des différences entre ces deux types de sucre. Les deux causent un gain de poids lorsqu’ils sont consommés en excès.
Ce qu’il faut retenir :
Les HFCS et le sucre ordinaire sont des glucides à calories vides qui doivent être consommés en quantités limitées. Comment ? En évitant les boissons gazeuses, jus de fruits sucrés et desserts préemballés un maximum.
Mythe #5: Le sel entraîne une pression artérielle élevée et doit être évité
Dans les années 1940, un chercheur de l’Université Duke nommé Walter Kempner, MD, est devenu célèbre pour avoir préscrit une restriction en sel afin de traiter les personnes souffrant d’hypertension artérielle.
Ce que la science montre :
À grande échelle, des revues scientifiques ont déterminé qu’il n’y a aucune raison pour les personnes ayant une pression artérielle normale de restreindre leur consommation en sodium. Maintenant, si vous avez déjà une pression artérielle élevée, vous pouvez être « sensibles au sel ». Par conséquent, la réduction de la quantité de sel que vous consommez pourrait être utile. Cependant, il est connu depuis les 20 dernières années que les personnes ayant une pression artérielle élevée et qui ne veulent pas réduire leur consommation en sel peuvent simplement consommer plus d’aliments contenant du potassium.
Pourquoi ?
Parce que c’est l’équilibre entre ces deux minéraux qui importe. Des chercheurs néerlandais ont déterminé qu’un faible apport en potassium a le même impact sur la pression artérielle que la consommation élevée de sel.
Ce qu’il faut retenir :
Essayez d’avoir une alimentation riche en potassium en mangeant des épinards, brocolis, bananes, pommes de terre blanches, et la plupart des haricots qui contiennent chacun plus de 400 mg de potassium par portion.
Auteur: Alan Aragon, M.S.
Site Web: www.alanaragon.com